摘要:Au XIXe siècle, période historique d’avancées scientifiques ayant fait suite auxLumières, les Sciences et les Lettres étaient des métiers réservés au genre masculin ;la traduction spécialisée n’y fit pas exception. De façon quelque peu fortuite, MaríaAntonia Gutiérrez Bueno y Ahoiz (1781-1874), fille du chimiste et pharmacien PedroGutiérrez Bueno, commence sa carrière de traductrice avec la publication d’unrecueil d’articles sur la maladie appelée « choléra-morbus » sous son pseudonymemasculin. Elle traduit du français vers l’espagnol et la plupart de ses traductionstraitent des problèmes médicaux. À travers l’analyse des textes originaux et de sestraductions, on observe l’utilisation des techniques traductologiques habituelles auXIXe siècle. De même, elle assume son statut de « médiateur linguistique » afin detransférer les connaissances médicales de France en Espagne.
其他摘要:In the 19th century, a time of scientific advances and Enlightenment, science and arts were reserved to men, and that includes the specialized translation. Nevertheless, exceptionally, María Antonia Gutiérrez Bueno y Ahoiz (1781-1874), whose father (Pedro Gutiérrez Bueno) was a chemist and pharmacist, began to work as a translator publishing a new collection about cholera morbus disease. Under a male pseudonym, she translates texts from French into Spanish, which dealt mostly with medical problems. Through the analysis of the original texts and their translations, we observe the use of translation techniques in force during the 19th century. Likewise, she took on her status as a “linguistic mediator” in order to transmit medical knowledge from France to Spain.